Il faut être ultra myopes ou profondément absorbé(e)s par la rentrée pour ne pas avoir remarqué que les reines du luxe de cette saison sont des femmes noires.
Par Brune
L’univers de la musique, en particulier le rap et la pop, prête aujourd’hui ses icônes les plus influentes à cet univers précieux. Et ce sont des figures telles que Rihanna, Aya Nakamura et Beyoncé qui colorent les standards.
SA PEAU DE CHABINE DORÉE
Rihanna, égérie incontestée, s’impose dans la dernière campagne du parfum J’adore de Dior. Une maison qu’elle connaît bien, puisque sa marque Fenty Beauty est partiellement détenue par Kendo, la filiale de LVMH, propriétaire de Dior. Impossible de la manquer, avec sa peau de chabine aussi dorée que ses cheveux, elle est le visage de la vaste campagne de communication du parfum créé en 1999 et dont Charlize Theron a été le porte-flambeau de 2004 à 2024.
LA BEAUTÉ DE LA REINE DJADJA.
Du côté d’Aya Nakamura, l’icône du Pont-Neuf et de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques Paris 2024, s’étale en grand sur des lieux stratégiques comme l’aéroport de Paris pour la campagne Lancôme « La Vie est Belle ». La marque du groupe l’Oréal vient de dévoiler Aya Beauty Favorites, qui reprend le maquillage validé par la badass et ambassadrice mondiale de Lancôme. Cependant, un gros bémol sur ce maquillage : trop photoshopé, un brin queer et loin de refléter la beauté de la reine Djadja.
UN CHAPITRE FLAMBOYANT DANS L’UNIVERS DU LUXE
Et enfin, Beyoncé marque un grand coup avec le lancement de SirDavis, son propre whisky élaboré en hommage à Davis Houge, fermier et surtout son arrière grand-père qui produisait son alcool. La chanteuse signe une collaboration avec Moët Hennessy, fleuron du groupe LVMH. SirDavis est la première marque de spiritueux de Moët Hennessy, entièrement développée en interne aux États-Unis. Après avoir été l’égérie du joaillier Tiffany (groupe LVMH), Beyoncé écrit un chapitre flamboyant dans l’univers du luxe.
Le luxe a toujours cherché à refléter les tendances et à utiliser les icônes de son époque. Aujourd’hui, les reines du luxe sont noires, et elles redéfinissent la mode, la beauté et le style avec une puissance indéniable. Un reflet de la société qui cependant hérisse les poils de mauvais coucheurs, laissant leur haine s’exprimer et vouant ces divas au gémonies. Même si leur impact économique rapporte à la France, par marques interposées, des millions d’euros et une image sacrément positive à l’international.
