En 2024, des femmes africaines ont marqué la scène internationale, par leur créativité, leur leadership et leur impact transformateur sur le monde.
Par Yaba Andrews
L’année 2024 a été, aussi, celle où les femmes africaines ont brillé d’une lumière éclatante, affirmant leur place dans des domaines aussi variés que la politique, la culture, les sciences et l’entrepreneuriat. Leur impact dépasse les frontières du continent, rappelant au monde entier la richesse et la diversité de nos talents.
Parmi ces figures de proue, Ngozi Okonjo-Iweala, la Secrétaire générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), a été reconduite pour un second mandat historique. Sous sa direction, l’OMC a engagé des réformes audacieuses visant à rendre le commerce mondial plus équitable et inclusif, tout en renforçant le rôle des pays en développement dans les négociations commerciales. La Nigériane est devenue une voix incontournable pour l’Afrique sur la scène internationale, prônant un commerce au service de la durabilité et de l’innovation. Sa reconduction est une reconnaissance de son leadership visionnaire.
Aya Nakamura, artiste franco-malienne au sommet de sa carrière, a marqué l’histoire lors de sa prestation spectaculaire à la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques de Paris. Malgré une campagne de lynchage médiatique et politique en France, elle a su transformer cette adversité en triomphe. Sa performance a conquis un public mondial et a été saluée comme l’un des moments les plus marquants des Jeux. Aya Nakamura a rappelé que l’art et la résilience peuvent transcender les préjugés, offrant une leçon de dignité et de puissance à une époque où les voix noires sont souvent attaquées.
Dans le domaine des affaires, Fatoumata Ba, entrepreneure ivoiro-sénégalaise et fondatrice de Janngo Capital, a levé des fonds impressionnants pour soutenir les start-ups africaines, avec un focus sur celles dirigées par des femmes. En investissant dans des projets transformateurs, elle façonne un écosystème entrepreneurial inclusif qui stimule l’économie continentale tout en ouvrant des opportunités pour les générations futures.
En politique, Samia Suluhu Hassan, présidente de la Tanzanie, a renforcé son statut de leader progressiste en Afrique. Elle a été saluée pour ses initiatives en matière d’éducation des filles, de protection environnementale et de gouvernance transparente, attirant l’attention des grandes institutions internationales.
Sur le plan culturel, Laetitia Ky, artiste ivoirienne et militante, a captivé l’attention avec ses sculptures capillaires audacieuses, célébrant la beauté noire et la féminité africaine. Invitée à des expositions majeures, son art a donné une nouvelle voix aux femmes marginalisées, prouvant que l’esthétique peut être un outil puissant pour le changement social.
Ces femmes, et tant d’autres, incarnent une génération qui non seulement revendique sa place, mais impulse des changements profonds. En 2024, leur présence a rappelé au monde que le futur ne peut être écrit sans les femmes africaines.