A l’occasion de la campagne mondiale Octobre Rose, il est crucial de rappeler l’importance du dépistage précoce du cancer du sein. Ce geste simple peut littéralement sauver des vies.
Par Brune
Le cancer du sein touche chaque année plus de 2,3 millions de femmes à travers le monde, en faisant le cancer le plus fréquent chez les femmes. Pourtant, lorsqu’il est dépisté à un stade précoce, le taux de survie dépasse 90 %, permettant aux patientes de bénéficier de traitements moins invasifs et plus efficaces.
Femmes à risque
Malheureusement, les femmes afro-descendantes sont plus à risque de développer des formes agressives, comme le cancer HER2 positif, qui se propage rapidement et présente un risque accru de récidive. Ce type de cancer se caractérise par une surproduction de la protéine HER2, ce qui accélère la croissance des cellules cancéreuses. De plus, elles présentent des taux de mortalité plus élevés que leurs homologues blanches, principalement en raison de diagnostics tardifs et de l’accès limité à des soins de qualité. La science progresse néanmoins, avec des études qui identifient des biomarqueurs qui leur sont spécifiques, ce qui pourrait améliorer le dépistage et la personnalisation des traitements.
Ces disparités ne s’expliquent pas uniquement par l’accès difficile aux soins, mais aussi par des facteurs biologiques. Par exemple, le cancer triple négatif, une autre forme agressive, est plus courant chez les femmes noires et tend à répondre différemment aux traitements, compliquant davantage leur prise en charge. L’utilisation de l’intelligence artificielle pour identifier des marqueurs uniques dans les cancers HER2 positifs pourrait jouer un rôle clé dans l’amélioration des diagnostics précoces et des résultats pour ces patientes.
Mammographie tous les deux ans
Le dépistage reste donc le meilleur moyen de lutter contre cette maladie. Les mammographies, recommandées tous les deux ans pour les femmes de 50 à 74 ans, permettent de détecter les tumeurs avant qu’elles ne soient perceptibles.
Auto-palpation dès 25 ans
L’auto-palpation est également un geste à adopter dès 25 ans, une fois par mois, idéalement une semaine après le début du cycle menstruel, pour repérer d’éventuelles anomalies. En cas de doute, une consultation médicale est impérative.
Se faire dépister, c’est prendre soin de soi et de son avenir. Grâce à Octobre Rose, la mobilisation continue pour faire reculer cette maladie et sensibiliser toutes les générations aux gestes de prévention.
